L’industrie française face à un tournant
Aujourd’hui, l’industrie génère environ 21 % des émissions territoriales de gaz à effet de serre (GES) en France, pour seulement 11 % du PIB. Ce déséquilibre met en lumière un enjeu stratégique : il est impératif de décarboner sans affaiblir notre compétitivité.
Cependant, toutes les industries ne sont pas logées à la même enseigne.
D’un côté, certains secteurs comme la sidérurgie, la chimie ou les matériaux de construction doivent repenser en profondeur leurs procédés.
De l’autre, des filières comme l’agroalimentaire ou la cosmétique peuvent s’appuyer sur des leviers plus accessibles, comme l’éco-conception ou la gestion des emballages.
Selon l’étude de l’Observatoire Compétences Industries, les entreprises industrielles sont confrontées à six grands défis environnementaux :
- La décarbonation de la production,
- La gestion des matières premières,
- La consommation d’énergie,
- La qualité de l’air,
- La pollution des sols et de l’eau,
- Et bien sûr, la gestion des déchets.
➡️ Tous ces enjeux nécessitent des évolutions de compétences, à tous les niveaux de l’entreprise.

👷 Des métiers qui évoluent, sans disparaître
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la transition écologique ne fait pas disparaître les métiers de l’industrie. En réalité, elle les fait évoluer. Elle enrichit les gestes existants de nouvelles exigences environnementales, sans pour autant bouleverser leur nature fondamentale.
En effet, l’étude révèle que :
- Les fonctions achats, ingénierie et R&D seront les plus transformées dans leur contenu,
- Les opérateurs, techniciens, conducteurs de ligne devront acquérir de nouvelles compétences environnementales,
- Les savoir-faire liés à la QHSE, à l’éco-conception ou à l’analyse du cycle de vie deviendront des standards.
👉 En somme, il ne s’agit pas de changer de métier, mais d’apprendre à le faire autrement, avec plus de sobriété et de cohérence environnementale.
🎓 Former pour transformer : la méthode TWI comme réponse concrète
Dès lors, une question se pose : comment accompagner efficacement les équipes dans cette transition ?
C’est ici que la méthode TWI (Training Within Industry) apporte une réponse pertinente, éprouvée et terrain-compatible.
🔹 D’une part, avec Job Instruction (JI)
Cette méthode permet de standardiser un geste métier, en garantissant sa sécurité, sa qualité, sa sobriété et sa reproductibilité.
Par exemple, elle évite qu’un opérateur utilise trop de matière ou laisse tourner une machine à vide, simplement faute de formation ciblée.
🔹 D’autre part, avec Job Methods (JM)
Ce module vise à améliorer les méthodes de travail existantes, en impliquant directement les opérateurs.
Résultat : des gestes plus simples, plus efficaces, moins énergivores, et donc plus compatibles avec les objectifs climatiques.
💡 En résumé, le TWI permet non seulement de former rapidement, mais aussi de faire évoluer les pratiques sur le terrain, là où tout se joue.
💼 CO2i : un programme de financement pour accélérer
Autre bonne nouvelle : il existe aujourd’hui un dispositif public pour soutenir cette transition. Il s’agit du programme CO2i, piloté par l’ADEME dans le cadre de France 2030.
Ce programme vise à accompagner les entreprises industrielles dans :
- Le financement d’investissements bas carbone,
- La réalisation d’études techniques,
- Et surtout, la mise en œuvre d’actions de formation liées à la transition écologique.
✅ À noter : TWI Institute France et Isokan Formation sont prestataires référencés dans ce dispositif.
Cela signifie que vos formations TWI peuvent être partiellement prises en charge, dans le cadre d’un plan global de décarbonation.
🌱 Vers une culture industrielle de la sobriété
Au-delà des outils et des financements, réussir la transition bas carbone suppose un changement de culture.
Il ne s’agit plus seulement de produire plus vite ou moins cher, mais de produire mieux, avec moins :
- Moins de matière,
- Moins d’énergie,
- Moins de déchets.
Cela implique de développer, au sein des équipes, une conscience environnementale, une maîtrise des impacts, une capacité à proposer des améliorations concrètes.
Cette culture de la sobriété ne s’improvise pas. Elle se construit. Et pour cela, il faut :
- Des outils pédagogiques adaptés,
- Un cadre structurant,
- Et surtout, des formateurs capables de transmettre efficacement ces nouveaux standards.
❌ Avant | ✅ Demain |
Décarbonation perçue comme une contrainte | Transition vécue comme un levier |
Formation ponctuelle ou absente | Formation continue et ciblée |
Gaspillages invisibles | Sobriété intégrée dans les gestes |
Technologies sans compétences | Compétences au service de la technologie |
Isolement des fonctions | Coopération inter-métiers |
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